samedi 16 janvier 2016

Bitcoin REVOLUTION !!!

Le Bitcoin n'est pas une monnaie, mais notre avenir à tous             

                 




Bitcoin est une opportunité technologique pour la France et ses entrepreneurs. Il devient urgent ne pas se laisser distraire par le débat sur son statut de monnaie, qui ne pourrait être finalement qu'un leurre. Comme beaucoup de révolutions, les inventions ne peuvent pas être catégorisées par des inventions passées et il semblerait que ce soit le cas du Bitcoin.
Comme l'explique avec patience, bienveillance et pédagogie, Marc Adreessen de Andreessen Horowitz dans son article du New York Times "Why Bitcoin Matters?", Bitcoin est fondé sur une technologie disruptive qui peut bénéficier d'un effet de réseau, c'est à dire que sa valeur va augmenter avec la contribution des parties prenantes de ce réseau. Il en compte quatre: les consommateurs, les marchands, les mineurs (membres de la communauté qui font fonctionner le réseau) et les entreprises technologiques qui vont construire des applications sur la base de cette invention.
On retient 1995 comme étant l'année pendant laquelle Internet devenait "commercial". C'est l'année de l'invention de SSL (protocole de sécurisation des échanges sur internet) et que différentes idées autour du transfert d'argent commencent à devenir des expériences réelles. Pas étonnant que ce soit l'année pendant laquelle une petite entreprise nommée Echo-Bay allait devenir E-bay, et que naissait Amazon à Bellevue à un jet de pierre du campus de Microsoft.
Le commerce électronique n'allait plus s'arrêter de grandir jusqu'à aujourd'hui. Dix ans plus tard, sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, un ou plusieurs auteurs publient un article scientifique "Bitcoin: a peer to peer electronic cash system". Ce document décrit comment résoudre ces deux problèmes majeurs:
  • La double dépense, sans autorité centrale.
  • Le problème de confiance des membres d'un réseau pair à pair pour mener des transactions dans un système autonome et distribué. Ce second problème est un problème bien identifié dans la littérature informatique. Il porte le nom de sa métaphore: les généraux byzantins.
Le protocole Bitcoin résout ces deux problèmes avec une innovation fondamentale. Bitcoin enregistre des transactions à travers un réseau pair à pair dans un "grand-livre" qui n'a pas d'autorité centrale et qui donc s'auto-surveille.
Pour s'assurer que tous les points soient fiables, le protocole utilise un système cryptographique complexe basé sur un système de preuves: la preuve est un calcul compliqué à résoudre qui nécessite une puissance de calcul informatique.
Au final les transactions sont confirmées en quelques secondes et enregistrées dans le grand livre de comptes. Ce livre (le blockchain) est transmis de pair à pair entre les différents participants du réseau pair à pair bitcoin.
Dans le paragraphe de conclusion, le papier de Satoshi Nakamoto finit comme un cri de victoire: "Nous avons proposé un système pour des transactions électroniques qui ne repose pas sur la confiance".
La confiance dans une organisation qui est une abstraction construite par l'homme vient d'être totalement remplacée par un algorithme.
Bitcoin n'est donc pas une invention neutre. Ce n'est pas non plus une invention sans conséquence. Elle porte en elle une rupture qui touche à des fondamentaux importants de notre économie: la confiance.

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